3. Pourquoi devons-nous remettre nos propres attitudes en question ?

 Il est plus facile d’établir des liens avec des personnes qui partagent les mêmes valeurs que nous, qui ont une vision du monde similaire à la nôtre et qui ont vécu des expériences qui nous sont familières. Dans le cadre scolaire, les parents qui ont une vision des choses semblable à celle des professionnels de l’éducation peuvent donc se sentir plus à l’aise que ceux qui ont des origines sociales, culturelles ou linguistiques différentes, qui peuvent quant à eux se sentir mal à l’aise, voire importuns. En tant que membres de la communauté éducative, et dans l’objectif de réduire l’écart entre les apprenants favorisés et ceux qui le sont moins et d’offrir une expérience scolaire plus équitable à tous les apprenants, quelles que soient leurs origines, il est de notre devoir de nous assurer que nous ne négligeons pas, même involontairement, les besoins de ceux qui sont différents de nous. Dans cette optique, il nous faut nous interroger régulièrement sur nos pratiques et expliciter l’implicite, de sorte à faciliter la compréhension mutuelle entre tous les acteurs de l’éducation d’un enfant.